Dispositions générales

• Le tournoi est gratuit. Si quelqu'un vous réclame de l'argent pour des frais d'inscriptions, envoyez-le promener.
• Le tournoi utilise les règles de la sixième édition (4ème édition française) de Warhammer Battle.
• Les documents de référence comprennent le livre de base, ainsi que le supplément Hordes Sauvages, le recueil annuel 2002, les livres d'armées parus à la date du tournoi, ainsi que les clarifications et articles parus dans le journal White Dwarf. Toutes les corrections et mises à jour parues dans le recueil annuel et sur le site de Games Workshop seront utilisées.
• Le recueil annuel fait foi lorsque des modifications ont été apportées à des dispositions antérieures parues dans White Dwarf ; ainsi les généraux mercenaires utiliseront-ils le recueil et non les White Dwarf 80 et 81 pour constituer leurs armées.
• Les règles ou listes d'armées nécessitant l'accord de l'adversaire ne seront pas utilisées, à l'exception des modifications apportées aux domaines des Cieux, de la Bête et de la Vie, détaillées dans la section Magie des règles particulières ci après.

Composition des armées

• Les armées s'affrontant dans le cadre du tournoi auront une valeur maximale de 1200 points. Leur composition obéït aux règles propres à chaque armée pour cette valeur en points. Par ailleurs, chaque joueur devra préparer une liste de 300 points, issue de sa liste d'armée principale, pour le scénario 'Escarmouche !' ; reportez-vous au descriptif du dit scénario pour plus de détails.
• Chaque joueur devra apporter deux exemplaires de ses listes d'armée, l'un des deux devant être remis au jury dès l'inscription au tournoi. Ces listes devront être claires et explicites, notamment en ce qui concerne l'équipement des troupes et des personnages. Les listes qui ne seront pas parfaitement lisibles pourront entraîner une pénalité en points de tournoi ou être refusées, à la discrétion du jury. A l'inverse, des listes claires, bien présentées, sur un support original, pourront rapporter des points de tournoi.
• A la fin de chaque partie, les adversaires échangent leur liste d'armée et vérifient que les listes et les armées correspondent bien, et que celles-ci sont légales. A cette fin, chaque joueur veillera à amener avec lui (sous peine de pénalité) un exemplaire de son livre d'armée, ou si celui-ci n'est pas encore paru, la liste officielle qui fait référence. Tout problème devra être signalé à l'arbitre désigné, qui tranchera. Les décisions de l'arbitre sont sans appel, et sont consignées dans le journal des parties pour être prises en compte par le jury.
• Les figurines alignées dans le tournoi doivent être assemblées, et représenter ce qu'elles sont, notamment au niveau de l'équipement. Ainsi que le stipulent les règles, les unités peuvent comprendre une minorité de figurines dont l'équipement diffère des autres. Dans ce cas, et afin d'éviter tout malentendu avec l'adversaire, il vaut mieux éviter de les placer au premier rang.
• Les armées de figurines peintes pourront être récompensées par des points de tournoi supplémentaires.

Terrain

• Les tables seront pour la plupart des demi-tables de ping-pong, permettant une certaine profondeur dans la zone de déploiement de chaque adversaire (grands carrés d'1,50 m de côté). Certaines pourront toutefois être différentes, en fonction des disponibilités du matériel mis à la disposition des organisateurs.
• Au centre de chaque table, un espace carré de 30 cm de côté devra être ménagé, qui ne contiendra ni unité ni élément de décor au début de la partie. Le marqueur sera retiré avant le début de la partie.
• Chaque joueur amènera de 1 à 3 éléments de décor. Ces éléments pourront être coordonnés avec votre armée, et sont susceptibles de rapporter des points de tournoi supplémentaires. Un seul élément de décor pourra mesurer au maximum 30 cm par 30 cm. Les autres feront au maximum 15 cm par 20 cm. Trois murs, haies ou barrières d'une longueur de 20 cm au maximum comptent pour un seul élément de terrain. Chacun de ces éléments apportés par un joueur doit ête d'un type différent. Les elfes sylvains, dans le cadre des dispositions spécifiques à leur armée, disposent d'un élément de décor (bois) supplémentaire pour certains scénarios. Aucun élément de décor ne doit être impassable ou très difficile.
• Les troupes situées sur des collines peuvent voir par dessus les autres unités, mais pas les éléments de terrains comme les bois, les bâtiments et les autres collines.

Mise en place

• Après avoir pris connaissance du scénario proposé, chaque joueur lance un dé. Le joueur obtenant le score le plus élevé choisit son côté de table et place un premier élément de décor, puis vient le tour de son adversaire.
• A son tour, chaque joueur décide s'il veut placer un de ses éléments de décor. Il ne peut pas décider de sauter son tour. Pour placer un décor, le joueur le pose sur la table, puis lance un dé de dispersion et 3D6. En cas de coup au but, le décor reste en place, sinon il est déplacé en direction de la flèche du nombre de pouces indiqué par les dés. Si un décor vient en chevaucher un autre ou passe même partiellement le bord de la table, il est retiré et ne peut plus être placé. Lorsque aucun des deux joueurs ne souhaite plus ou ne peut plus placer de décor, le placement des décors est terminé.
• Si le scénario ne le prévoit pas autrement, le déploiement des unités se fait simultanément et en double aveugle. En fonction du matériel disponible, soit un écran est mis en place pour permettre le déploiement des unités hors de vue de l'adversaire, soit chaque joueur dessine un plan de la mise en place de ses unités, puis place ses troupes conformément au plan dessiné en même temps que son adversaire.
• Une fois la mise en place terminée, et en l'absence de dispositions particulières propres au scénario, le joueur ayant obtenu le plus haut score pour le placement des décors commence.

Le jeu proprement dit

• Les participants du tournoi s'affronteront suivant le système de la ronde suisse. Les joueurs affronteront des joueurs ayant un acquis un nombre de points de tournoi similaire. En cas d'égalité, les points de victoire accumulés serviront à départager les concurrents. Il y aura 5 parties disputées, selon le calendrier suivant :

• Le scénario surprise est un scénario original amoureusement concocté par les organisateurs dans la plus grande discretion, et longuement testé dans un lieu tenu secret et gardé par trois vieilles sorcières touillant un chaudron en marmonnant d'obscures prophéties parricides et déprimantes.
• Les batailles doivent être livrées dans le temps imparti. Les adversaires disposent de 90 minutes, ce temps comprenant le temps de préparation, de mise en place et de déploiement, et c'est plutôt court. Toutefois, afin de garantir l'équité entre les joueurs, il sera possible de déborder de ce temps pour finir un tour entamé si le second joueur n'a pas fini de jouer. La demie-heure de battement entre deux batailles sert surtout à examiner la feuille d'armée de l'adversaire, à ranger,  rapporter la feuille de match, se rafraîchir, se reposer, et consulter le tableau pour connaître son prochain adversaire : elle ne doit pas être phagocytée par le temps de jeu supplémentaire. En tout état de cause, les deux joueurs doivent avoir rejoint leur nouvelle table à l'heure prévue pour le début de la partie suivante !

Points de tournoi (ou comment gagner !)

• Un joueur marque des points de tournoi en disputant des batailles, et en fonction de différents critères soumis à l'appréciation du jury. A la fin du tournoi, chaque joueur aura marqué entre 0 et 50 points, en fonction de ses différents résultats. Le classement s'effectue en fonction de ce nombre de points, les éventuels ex-aequo étant départagés en fonction de leur score accumulé en points de victoire lors des différentes parties.
• A la fin de chaque bataille, un décompte des points de victoire marqués par chaque joueur est effectué. La différence des points de victoire donne le résultat du combat, et le score en points de tournoi de chacun des joueurs, conformément au tableau suivant. Un joueur marquera ainsi de 0 à 30 points.

• Chaque joueur reçoit aussi une note de fair play, de 0 à 5 points. Ces points sont en principe donnés par les joueurs. A la fin de chaque partie, vous indiquerez sur la feuille de match si vous accordez le point de fair-play à votre adversaire. Par défaut chacun doit mériter ce point, qui correspond au comportement attendu de la part des joueurs inscrits à ce tournoi. Si vous ne donnez pas le point, il faudra expliquer pourquoi. Notez que le juy a toute lattitude pour enlever ou ajouter des points si un litige survient.
• Par ailleurs, le jury se prononce sur le background (ce qui a trait au contexte de Warhammer Battle) en fonction du travail que chacun aura réalisé pour personnaliser son armée, et chaque joueur se vera subjectivement accorder de 0 à 5 points supplémentaires.
• Enfin, le jury donnera une note de 'modélisme' représentant 0 à 10 points, pour récompenser le soin apporté à la peinture des figurines, et la réalisation des décors.

Magie

• Les domaines modifiés de la Vie, de la Bête et des Cieux parus dans White Dwarf seront utilisés.
• La traduction du sort 'Abîme de Noirceur' du domaine de l'ombre est incorrecte dans la version française. Les modifications inscrites dans le résumé du sort, sur la fiche récapitulative du recueil 2002 seront appliquées : toutes les unités entièrement recouvertes par le gabarit sont atteintes par le sort, et celles qui sont partiellement recouvertes ne sont atteintes que sur 4+.
• La cible d'un sort doit être désignée avant de lancer les dés. L'adversaire peut, une fois que les dés sont lançés, décider s'il tente une dissipation ou non.
• Les sorts en jeu peuvent être dissipés en obtenant un score égal ou supérieur à leur valeur de lancement avec des dés de dissipation ou de pouvoir selon le joueur actif.
• Plusieurs sorts, telle la Tempête de Cronos, infligent des dégâts à toutes les unités ennemies dans une certaine zone. A moins que la description du sort ne précise le contraire, il ne peut toutefois affecter les unités engagées en corps à corps.
• La comète de Cassandora, en revanche, affecte toutes les unités dans sa zone d'effet. Si une unité engagée en corps à corps est dans la zone d'effet, mais pas les autres qui participent au même combat, il convient d'utiliser la règle des armes à gabarit tirant dans des unités engagées en corps à corps. Si toutes les unités engagées se trouvent dans la zone d'effet, chacune reçoit des dégâts séparémment.
• Certains sorts peuvent prendre pour cible n'importe quelle unité sur la table. C'est le cas de la Conflagration Fatale, notamment. Il est rappelé que les personnages isolés constituent une cible légale, mais que ceux qui sont inclus dans une unité de taille similaire ne peuvent pas être pris pour cible.

Charges et mouvements

• Lors d'une charge, il est obligatoire de maximiser le nombre de figurines au contact de l'ennemi pour l'unité attaquante, mais pas forcément pour l'unité qui reçoit la charge.
• Ne chargez pas les coins, c'est mal.
• Une unité ne peut rediriger une charge que sur une cible qu'elle ne pouvait pas charger initialement, car elle était dissimulée par l'unité qui a fui. A noter que l'unité sur laquelle la charge est redirigée peut elle aussi s'enfuir.
• Une unité peut effectuer une charge irresistible lorsqu'elle a entièrement détruit son adversaire lors du premier tour de combat. Un mouvement de poursuite n'est pas une charge irrésistible.

Peur et fuite

• Lorsqu'un personnage qui cause la peur est dans une unité qui ne cause pas la peur, il ne confère pas cette capacité à l'unité qu'il accompagne. Par exemple, une unité ennemie chargée devra effectuer un test de moral, mais si il échoue, l'unité ne fuira que si elle est en infériorité numérique par rapport au personnage qui cause la peur ; sinon, elle ne touchera ce même personnage que sur des '6', et le reste de l'unité qui l'accompagne sera touché normalement.
• Les personnages qui rejoignent des unités ne sont pas comptabilisés dans l'effectif de l'unité. Ainsi, pour déterminer si une unité est en dessous de 25% de sa force initiale, il ne faut pas les prendre en compte. Par exemple, si 12 hallebardiers sont rejoints par 2 personnages, perdent 10 figurines et doivent fuir, ils sont en dessous du seuil et ne peuvent plus se rallier - ils entraînent alors les personnages sans espoir de retour. Si toutefois, à la suite d'un tir, par exemple, les personnages se retrouvaient seuls, ils constitueraient une ou deux unités séparées, pouvant à nouveau se rallier. Attention, les personnages des régiments de renom, ainsi que les champions (qui ne sont pas des personnages), sont bel et bien comptabilisés dans l'effectif de leurs régiments.

1-Bataille rangée

    La première bataille suivra ce scénario classique. Se reporter au livre de règles de Warhammer Battle pages 199-200pour les détails de ce scénario. Attention aux règles spéciales des elfes sylvains !

2-Capture (Prise d'objectif)

    Pour la deuxième bataille, les choses se compliquent un petit peu, mais pas trop. Ce scénario est également tiré du livre de règles de Warhammer Battle, pages 207 et 208.

3-Escarmouche !

     Dans la lumière sans ombre d'une fin de journée couverte, la colonne progressait le long du chemin creux, aussi rapidement que le permettaient les roues grinçantes de l'affût du canon, que les hommes couverts de boue peinaient à pousser et à tirer en jurant. Sourd à ces signes de leur mécontement, l'Ingénieur en Chef Von Tesse regardait devant lui la plaine qui allait dès demain matin devenir un champ de bataille, cherchant des signes de la présence de l'ennemi. Lors de la réunion d'état-major, ce matin avant l'aube, ils avaient consulté leurs cartes sous la tente du Capitaine Sigurd. A la lueur des chandelles, ils avaient remarqué cette butte au beau milieu du champ de bataille, et l'officier vétéran avait concu un plan. Le gros de ses troupes, éreinté par une marche forcée d'une semaine, se reposait à quelques miles de là. Von Tesse avançait pour contrôler ce point stratégique avant que Sigurd ne le rejoigne sous couvert de la nuit. Tout marcherait à merveille, se dit-il, pourvu que l'ennemi soit aussi loin qu'il le pensait.
     Justement, il arrivait en vue de cette fameuse colline et soudain, en l'appercevant, son coeur bondit : il lui avait semblé voir le pâle reflet d'un timide rayon de soleil sur du métal. Fébrilement, il prit sa longue-vue et les vit ; une petite vingtaine de silhouettes menues, difformes et encapuchonnées, tentant maladroitement de se dissimuler parmi la végétation rabougrie et les rochers. Soulagé, il se prit à sourire - ces quelques gobelins constituaient tout au plus une avant-garde, sans doute même une bande de bandits errants - rien qui ne puisse remettre en cause le plan de bataille. Alors qu'il ouvrait la bouche pour crier à ses hommes de presser le pas, il vit une grande agitation parmi les archers et les hommes des franches-compagnies qui ouvraient la marche. Reprenant sa longue-vue, il en apperçut la cause ; d'un petit bois situé non loin, venaient de surgir une dizaine de sangliers énormes, montés par des orcs, qui chargeaient à présent ses maigres troupes désorganisées. Il ne perdit pas de temps à réfléchir. Les réflexes acquis au cours des dures campagnes des années passées parlèrent pour lui, lorsqu'il donna l'ordre de mettre le canon en batterie.
     - "Chargez à mitraille !" hurla-t'il aux servants qui s'activaient autour de la machine. Il fit signe aux quelques hallebardiers qui l'accompagnaient, et ceux-ci le rejoignirent, l'arme abaissée face aux orcs dont les beuglements leur parvenaient déjà aux oreilles. Dégainant son arme, il la leva, et se prépara à donner l'ordre de tirer. Il était évident que les peaux-vertes voulaient en découdre, et par Morr, il n'allait pas les décevoir. Cette colline serait pour l'Averland avant le coucher du soleil, il s'en faisait le serment.

    Dans ce scénario, les avant-gardes de deux armées se rencontrent. Un affrontement s'ensuit pour le contrôle d'un point stratégique du champ de bataille avant l'arrivée du gros des troupes. Les figurines engagées de part et d'autre ne seront pas très nombreuses, comme il sied à une partie de Warhammer Escarmouche. Attention, ce n'est pas une partie de Mordheim surdimensionnée ! Si vous n'êtes pas familier de ces règles, il serait prudent de réviser vos classiques, car il ne s'agit pas de les découvrir le jour du tournoi.

Composition des armées :

• Les armées sont constituées d'éléments de la liste principale de chaque joueur, pour une valeur maximale de 300 points.
• Elles devront comprendre un personnage. Ce personnage est extrait de la liste principale tel quel, avec tout son équipement. Il ne peut pas s'agir du porteur de la grande bannière. Pour les mercenaires, on ignorera la règle du trésorier payeur : celui-ci est resté au campement avec le gros des troupes à surveiller son coffre. Si le personnage choisi est un magicien, ses sorts ne seront pas déterminés aléatoirement, mais il aura accès au premier ou aux deux premiers sorts de son domaine, selon son niveau.
• Chaque joueur constituera une liste réduite en sélectionnant des figurines dans les unités de sa liste principale. Chaque groupe de figurines devra avoir une puissance d'unité de 5 au moins. Les régiments de renom ne se séparent pas pour combattre, et doivent être pris en entier, ou pas du tout. Les musiciens et les bannières et étendards peuvent être pris à leur coût habituel, mais n'auront pas d'influence dans le cadre de ce scénario. Les champions en revanche, disposent de leur profil amélioré.
• Les figurines sélectionnées comprendront obligatoirement tous les éclaireurs de la liste principale. Ensuite, le joueur pourra choisir des figurines parmi ses unités de tirailleurs et de cavalerie légère, s'il le désire. Enfin, il pourra sélectionner ses troupes parmi ses unités de base et une seule unité spéciale.
• Il n'y a pas de nombre minimal d'unités à respecter. Il n'est pas nécessaire de sélectionner toutes les figurines d'une unité de la liste principale.

Règles particulières du scénario :

• Ce scénario utilise les règles d'escarmouche de Warhammer Battle, avec quelques aménagements.
• Tir sur des figurines individuelles de taille humaine : un malus de 1 est normalement appliqué pour tout tir visant une figurine individuelle sur socle de 20 mm ou de 25 mm. Toutefois, dans le cadre de ce scénario, seuls les tirs sur des personnages à pied et des figurines extraites des régiments de tirailleurs et d'éclaireurs seront soumis à cette règle.
• Cumul des blessures : le résultat causé par une blessure non sauvegardée tient compte de l'état de la figurine. Lorsqu'une figurine à qui il ne reste qu'un point de vie encaisse une blessure non sauvegardée, l'attaquant lance un dé et consulte le tableau suivant.

Résultat D6	Victime indemne	Victime à terre	Victime sonnée
1 - 2	à terre	sonnée	hors de combat
3 - 4	sonnée	hors de combat	hors de combat
5 - 6	hors de combat	hors de combat	hors de combat

• Sorts affectant des unités : pour les besoins du scénario, on utilisera le petit gabarit d'artillerie. Plutôt que de viser une unité, le magicien visera un point de la table, sur lequel sera centré le gabarit. Toute figurine même partiellement recouverte par le gabarit sera considérée comme faisant partie de l'unité visée par le sort. Lorsque le sort inflige des touches, elles sont réparties aléatoirement entre les figurines éligibles.
• Machines de guerre : toute figurine perdant son dernier point de vie sur une blessure non sauvegardée infligée par une machine de guerre est automatiquement mise hors de combat.

Décors :

Placez vos décors en suivant la procédure normale. Une fois que tous les décors sont posés, placer une colline supplémentaire dans la zone réservée au centre de la table. Elle constituera l'objectif pour lequel les troupes vont se battre. Si vous n'avez pas de colline adéquate, on vous en fournira une.

Déploiement :

Les armées se déploient comme dans le scénario 'bataille rangée'.

Durée du jeu :

Il s'agit d'une bataille à durée aléatoire. A la fin du cinquième et du sixième tour, un des joueurs lance 1D6. Sur 4+, les joueurs jouent un tour supplémentaire, sinon, la bataille s'arrête. Quoi qu'il advienne, la bataille ne se poursuit pas au delà du septième tour.

Désignation du vainqueur :

Faire le rapport des pertes en comptant individuellement chaque figurine. Si la différence entre les pertes est inférieure à 40 points, il y a égalité. De 40 à 79 points, c'est une victoire mineure. Au delà, il s'agit d'une victoire décisive du joueur ayant infligé le plus de pertes. De plus, le joueur qui contrôle la colline centrale à la fin de la partie décale le score d'un cran en sa faveur. Un joueur contrôle l'objectif si, en comptant toutes les figurines encore debout (celles qui sont sonnées et à terre ne comptent pas) dont le socle est en contact avec l'objectif, il détient une puissance d'unité supérieure ou égale au double de celle de son adversaire : par exemple, si le joueur A dispose d'une puissance d'unité de 5 en comptant ses figurines valides sur et autour de la colline, il faut au joueur B une puissance d'unité cumulée de 10 ou plus au même endroit pour prendre l'objectif.

4-Bataille rangée avec échange des armées

Il s'agit d'une bataille rangée classique, à ceci près que vous allez jouer avec l'armée de votre adversaire, et réciproquement. Cette bataille se déroulera le dimanche matin, mais les tables seront affectées dès le samedi soir. Vous aurez donc probablement le temps de savoir contre qui vous allez jouer, et de vous familiariser avec son armée. Il est même possible qu'en demandant gentiment, votre adversaire vous prête son livre d'armée.

5-Scénario surprise

Non, vous n'aurez pas de détails sur ce scénario... Du moins pas encore.
Nous avons voulu faire en sorte qu'il demeure une part d'inconnu dans le déroulement des parties, de manière à limiter l'optimisation des armées pour le tournoi, d'une part, pour ménager les débutants, et d'autre part pour offrir un challenge aux plus anciens. Nous nous sommes attachés à faire original, dans la mesure où les règles nous le permettaient, alors attendez-vous à être surpris !
Et nous n'en dirons pas plus !