Je m'suis pris une branlée ! (par Thomas Trolljaeger)
Rapport de bataille du 9/03/2002 (1)

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J'en frémis encore !

Ca s'est passé ce samedi, à la MJC de Privas.
Je voulais tester une configuration pour mon armée de mercenaires, et me mettre en situation de tournoi.
Donc, j'ai trouvé un adversaire qui avait préparé lui aussi une liste à 2 000 pts, et nous avons disputé un duel sur une 1/2 table de ping-pong.

Forces en présence :

Je jouais une armée de mercenaires assez polyvalente, pas du tout optimisée, dans le style de configuration que j'affectionne - nous jouons souvent avec des armées polyvalentes, et généralement à 2 contre 2 ou plus... Deux gros pavés d'infanterie, un de piquiers, l'autre de halebardiers avec le TP, un régiment de cavalerie légère, un de lourde avec mon général, des tirailleurs armés de pistolets, des tirailleurs halfelings, des arbalétriers, deux géants (d'Albion) accompagnés de leur druide, et un personnage spécial, Lucrezza Belladonna (pour voir ce que ça donne de la jouer).

En face, l'armée impériale dans sa configuration n° 1 : deux régiments d'arquebusiers (avec tireur d'élite et long fusil d'Hochland), un de lanciers avec bannière du griffon (il n'avait pas le droit mais je ne m'en suis pas rendu compte, l'unité n'est jamais arrivée au corps à corps de toute façon, ça n'a pas eu d'incidence sur le déroulement de la partie), un gros régiment de chevaliers du Loup Blanc du cercle intérieur avec bannière d'Ulric et porteur de la grande bannière (de Sigismund), cinq pistoliers avec champion, deux canons, un mortier, deux feux d'enfer, un sorcier niv. 2 et un seigneur sorcier niv. 4.

Déjà quand je vois ça, j'ai un mauvais pressentiment pour la suite : moi qui comptais jouer défensif, je me vois contraint d'aller le chercher, et ça me semble mal parti...

Début des hostilités :

L'heure avançant, et au vu du résultat (d'ores et déjà un massacre !) nous décidons d'arrêter là.

Fin des hostilités :

Eh oui, j'ai perdu ! Il me restait 3 unités au dessus des 50 %, les piquiers, les duellistes et les arbalétriers - soit 405 pts, un trésorier payeur à 111 pts, un reliquat d'unité de gardes du corps (220/2 = 110 pts), et un cavalier isolé qui témoigne de la présence de son unité (136/2 = 68 pts) - rien en fuite. Rapporté à mes 2000 points, ça veut dire qu'il marque 1306 pts.
Nous contrôlons chacun 2 quarts de table.
En ce qui me concerne, je marque 270 pts pour sa cavalerie lourde, 112 pts pour ses pistoliers, 157 pts pour son porteur de la grande bannière, soit un total de 539 pts.

Avec une différence de 767 pts en sa faveur, on assiste à une victoire incontestable du joueur Impérial, même si on enlève les deux bannières que je lui ai capturées (je ne sais plus comment on compte ça).

 



(1) Ce rapport est publié tel que transmis à la liste de diffusion Rose of War, avec quelques commentaires.
(2) On me l'a dit, on me l'a répété : Second Signe d'Amul ne permet pas de relancer les dés d'artillerie. Je ne me ferai plus avoir, dorénavant.
(3) Ici, le terme "charge irrésistible" est utilisé mal à propos. Ce qui s'est passé, c'est que la charge initiale était dirigée contre mes duellistes tirailleurs. Ils ont fui, mais mes halfelings situé sur leur gauche étaient finalement dans le champ de vision de l'unité de cavalerie, qui a donc pu rediriger sa charge. Il aurait pu s'agir d'une charge irrésistible, mais mon régiment compte deux personnages sur lesquels aucune attaque n'a été spécifiquement portée, et ils ont donc survécu au choc initial (12 chevaliers du loup blanc du cercle intérieur contre 10 halfelings : rappel, les halfelings ont un cc et une endurance de 2, et pas de sauvegarde d'armure), puis ils ont fui (difficile de réussir un test de moral à -10), et se sont fait rattraper. C'est donc bien le mouvement de poursuite de la cavalerie lourde qui les a amenés sur le flanc de mon unité de halebardiers gardes du corps du trésorier payeur.
(4) Nous jouions la magie des cieux comme expliquée dans le manuel de base, avec le second signe à 5+. Il n'avait pas tiré la comète... Pour les sorts de foudre (et de fourbe), nous jouions sans portée et sans ligne de vue, stricte application de la règle. Nous avions par ailleurs considéré contrairement à ce qui était écrit dans le WD, que les canons avaient besoin d'une ligne de vue, mais pas le mortier.

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